Avant-centre

         
Souvent remplaçant, Henri Duhayot possédait un tempérament de feu qui lui permettait d'accomplir des entrées en jeu toujours fracassantes, notamment grâce à des qualités athlétiques intéressantes.
         
 
           
NOM :   DUHAYOT
Prénom :   Henri
Né le :   25 mars 1944 à Aillas (Gironde)
     
    Taille : 1,72 m Poids : 67 kg
           
 
 
 
 
         
         
Au club de :  

Juillet 1962 à Juin 1966

Juillet 1967 à Juin 1968

     
En provenance de :
 

AS Gironde

AS Angoulême (retour de prêt)

     
Club suivant :  

AS Angoulême (prêt)

AS Angoulême

     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  36
    8
Matches :   Buts :
     
         

Venu de l'AS Gironde où il fit ses premiers pas sous la conduite, notamment, de René Gallice, Henri Duhayot concilia pendant ses premières années des études en pharmacie et une carrière de joueur de Première division. Au sein d'une équipe bordelaise très performante dans le courant des années 60, il ne joua que quelques matches, la concurrence étant très rude. Néanmoins, il demeure dans les mémoires des supporters bordelais, comme un remplaçant qui marquait très souvent quand il rentrait en jeu.

 

Il fut prêté à l'AS Angoulême, en 1966-1967 avant d'y être transféré définitivement en 1968. Ce fut en Charente, lors de son prêt, qu'il connut son heure de gloire. Lors d'un quart de finale de la Coupe de France 1967, il inscrivit un doublé contre Lens qui propulsa le club en demi-finale. Au tour suivant, face à Lyon, Angoulême fut éliminé... au tirage au sort après trois matches nuls.

 

Devenu pharmacien, cet enfant du Sauternais se passionna pour la viticulture et devint actionnaire de différents châteaux de la région.

 

 

Le 12ème homme le plus célèbre de France

 

La destinée d'Henri Duhayot était décidément liée à la Coupe de France. Après son épopée avec Angoulême la saison précédente, il entra dans l'histoire en 1968, lors de la défaite des Girondins face à Saint-Etienne. En effet, il fut le premier joueur remplaçant à rentrer dans une finale à la place de Ruiter. Jusque-là les remplacements étaient interdits.