NOM :   GUDJOHNSEN
Prénom :   Arnor
Né le :   30 juillet 1961 à Husavik (Islande)
     
    Taille : 1,78 m
Poids : 74 kg
           
         

Attaquant

         
Attaquant très solide physique avec un tempérament de feu et une musculature bestiale, il affrontait les défenseurs adverses sans complexe. Joueur explosif, il était capable de répéter les accélérations jusqu'à user des adversaires. À Bordeaux, il avait perdu un peu de sa flamme mais pas sa détermination.
         
 
International Islande A
 
 
         
         
Au club de :   Octobre 1990 à Juin 1992
     
En provenance de :
  RSC Anderlecht
     
Club suivant :   NBK Häcken
     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  54
    7
Matches :   Buts :
     
         

Père d'Eidur Gudjohnsen, Arnor fut l'un des meilleurs joueurs islandais de l'histoire. Après des débuts dans son pays natal, il s'exila en Belgique (Lokeren, Anderlecht) pendant 12 ans.

 

Désireux de quitter Anderlecht et de vivre un nouveau projet, il signa aux Girondins en qualité de joker en octobre 1990. Alors que le club était en pleine déconfiture, il y demeura presque 2 saisons l'accompagnant même en D2 où il prit une part non négligeable dans la réussite de l'objectif de remontée. Néanmoins, son divorce et sa séparation d'avec son fils furent un frein à son épanouissement à Bordeaux. En effet, Eidur ne mit que deux fois les pieds en Gironde durant le passage de son père sous le maillot frappé du Scapulaire.

 

A la suite d'un imbroglio judiciaire et d'un recours devant les prud'hommes, il partit terminer sa carrière en Suède puis en Islande.

 

Le 24 avril 1996, lors d'un Estonie-Islande, pour la seule fois dans l'histoire du football international, un joueur (Arnor) fut remplacé par son fils (Eidur). La saga des Gudjohnsen est peut-être en bonne voie pour se perpétuer puisque les deux fils d'Eidur jouent dans les équipes de jeunes du Real Madrid.

 

 

Une rupture douloureuse avec Anderlecht

 

Arrivé en 1983 dans le grand club bruxellois d'Anderlecht, Arnor Gudjohnsen y resta 7 ans. Il y connut des succès (3 titres de champion, 2 Coupes de Belgique, finale de la Coupe UEFA), mais y perdu de l'argent et un long procès.

 

En 1990, mécontent de ses conditions salariales à Anderlecht, il ne tomba pas d'accord avec les dirigeants bruxellois pour prolonger son séjour. S'estimant "comme un esclave", il retourna alors dans son pays. Chômeur durant 15 jours, il reçut la proposition bordelaise qui tombait à pic pour un joueur qui cherchait à se relancer.

 

Malheureusement pour lui, il ne savait pas qu'il allait tomber dans une autre pétaudière à Bordeaux.