NOM :   MERIGNAC
Prénom :   Georges
Né le :   10 juillet 1921 à Poya (Nouvelle-Calédonie)
Décédé le :   30 octobre 1992
    Taille : 1,83 m Poids : 85 kg
           
         

Défenseur central

Arrière latéral gauche

         
Défenseur efficace, Georges Mérignac fut un joueur rugueux et puissant. Même s'il avait une certaine classe, son jeu était sans fioritures.
         
 
 
 
 
         
         
Au club de :  

Juillet 1946 à Juin 1953

     
En provenance de :
  SS Indépendante Nouméa
     
Club suivant :   Fin de carrière
     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  128
    1
Matches :   Buts :
     
         

Né en Nouvelle-Calédonie, Georges Mérignac, mélanésien par sa mère, partagea sa jeunesse entre Poya et Nouméa où il découvrit le sport et plus particulièrement le tennis, la boxe, l'athlétisme et surtout le football. Il remporta ses premiers titres avec l'Indépendante de Nouméa et fut sélectionné dans l'équipe calédonienne en 1939. Durant la Seconde guerre mondiale, il rejoignit la Résistance où il fit la connaissance de René Gallice, milieu de terrain des Girondins de Bordeaux d'avant-guerre.

 

Une fois le conflit mondial terminé, il rejoignit son ami en Gironde. Moins en vue que ses partenaires De Harder, Swiatek ou Kargu, il prit néanmoins une part importante dans la conquête du titre de champion de France 1950. Pièce maîtresse de la défense, il disputa également la finale de la Coupe Latine la même année. Après un faux-départ pour Besançon en 1952, il termina sa carrière avec les Girondins qu'il quitta en 1953 pour retourner en Nouvelle-Calédonie.

 

 

Un héros de la Résistance

 

Agriculteur en Nouvelle-Calédonie, footballeur à ses heures, Georges Mérignac décida de rejoindre les rangs de la France Libre en septembre 1941. Au sein du Bataillon du Pacifique, le caporal Mérignac prit part notamment à la Bataille de Bir-Hakeim en Libye, en 1942. Ces terribles heures face aux forces armées allemandes et italiennes conduites par le général Rommel furent marquantes dans la vie de ce néo-calédonien. Ainsi dans le désert libyen, il participa à la victoire stratégique des Forces françaises libres et fit une rencontre décisive : celle de René Gallice, footballeur aux Girondins avant la Seconde guerre mondiale, et héros de la Résistance. 

 

Aussi, à la Libération, quand les dirigeants bordelais cherchaient un défenseur, René Gallice leur souffla le nom de son compagnon des FFL.