Né en Nouvelle-Calédonie, Georges Mérignac, mélanésien par sa mère, partagea sa jeunesse entre Poya et Nouméa où il découvrit le sport et plus particulièrement le tennis, la boxe, l'athlétisme et surtout le football. Il remporta ses premiers titres avec l'Indépendante de Nouméa et fut sélectionné dans l'équipe calédonienne en 1939. Durant la Seconde guerre mondiale, il rejoignit la Résistance où il fit la connaissance de René Gallice, milieu de terrain des Girondins de Bordeaux d'avant-guerre.
Une fois le conflit mondial terminé, il rejoignit son ami en Gironde. Moins en vue que ses partenaires De Harder, Swiatek ou Kargu, il prit néanmoins une part importante dans la conquête du titre de champion de France 1950. Pièce maîtresse de la défense, il disputa également la finale de la Coupe Latine la même année. Après un faux-départ pour Besançon en 1952, il termina sa carrière avec les Girondins qu'il quitta en 1953 pour retourner en Nouvelle-Calédonie.
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