Ailier droit

         
Ailier très rapide et bon techniquement, Casimir Novotarski était remuant et actif. Il manquait néanmoins de constance.
         
 
           
NOM :   NOVOTARSKI
Prénom :   Casimir
Né le :   26 novembre 1932 à Wittelsheim (Haut-Rhin)
Décédé le :   16 octobre 2024
    Taille : 1,70 m Poids : 68 kg
           
         
Au club de :  

Juillet 1954 à Juin 1956

     
En provenance de :
  Le Havre AC
     
Club suivant :   Lille OSC
     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  63
    8
Matches :   Buts :
     
         

Originaire d'Alsace, Casimir Novotarski débuta sa carrière à Wittelsheim, une des meilleures équipes amateur de la région. Repéré par le club professionnel du Havre, il s'exila une année en Normandie où il découvrit la Première division.

 

Auteur d'un doublé lors d'une victoire havraise à Lescure qui coûta cher aux Girondins alors leaders et au coude à coude avec Lille, futur champion, il rejoignit quelques mois plus tard le club aquitain.

 

Il gagna rapidement une place de titulaire. Mais il ne fut pas aligné par André Gérard pour disputer la finale de la Coupe de France 1955 même s'il avait joué 5 des tours précédents.

 

Lors de la saison suivante, il resta titulaire mais ne put empêcher l'équipe de tomber en D2. C'était le moment de partir pour Casimir Novotarski, qui rejoignit le LOSC, également pensionnaire de D2.

 

À la fin de sa carrière, sorti major de sa promotion d'entraîneurs, il entame une longue et mouvementée carrière de technicien.

 
 
 
 
 
         

 

Un duo avec Kopa

 

S'ils ne portèrent jamais le maillot d'un même club, Casimir Novotarski et Raymond Kopa se côtoyèrent durant un peu plus d’une année au Bataillon de Joinville, où ils effectuèrent leur service militaire.

 

Dès les premiers jours de casernement, une solide amitié naquit entre eux, notamment du fait de leurs origines communes. Kopa était un fils de mineur de charbon du nord de la France tandis que Novotarski était un fils de mineur de potasse du Haut-Rhin.

 

Les deux hommes passaient leurs semaines ensemble avant de partir chacun de son côté le week-end. « À l’époque, les matches se disputaient tous le dimanche après-midi , relate le Haut-Rhinois pour le quotidien L'Alsace. Au Bataillon de Joinville, nous étions donc libérés dans la journée du samedi et chacun rejoignait son club. Raymond évoluait à Reims, moi aux Girondins de Bordeaux. Et nous revenions dans la journée du lundi en caserne." se souvenait l'ancien Bordelais.