Fils d'un footballeur amateur dont le jour de gloire fut, en 1960, l'élimination en Coupe de France du Toulouse FC avec l'AS Gardanne, Bernard Pardo accomplit ses premiers pas de footballeur dans ce club provençal.
Repéré en D4 par Boulogne-sur-Mer, il y signa une licence amateurs, étant trop jeune pour signer comme stagiaire. Au terme d'une seule saison, il rejoignit le voisin lillois, à la demande de José Arribas. Puis il se construisit une belle expérience de joueur de Première division en évoluant sous les maillots de Brest, Saint-Etienne et Toulon.
En 1989, il rejoignit les Girondins de Bordeaux. Sa carrière prit une toute autre dimension sous la conduite de Raymond Goethals. Il s'imposa d'entrée comme le leader moral d'une formation qui termina vice-championne de France. Le public bordelais le compara rapidement à René Girard. Comme le faisait le Gardois avec Giresse, Pardo libérait Ferreri des tâches défensives et lui permettait d'élaborer des offensives sans trop se soucier de ce qui se passait derrière lui.
Joueur de base du système préconisé par Raymond Goethals, il connut le même rôle en équipe de France avec le nouveau sélectionneur, Michel Platini.
Son statut d'international lui ouvrit les portes de l'Olympique de Marseille. En effet, déclaré transférable par Claude Bez comme tous les joueurs bordelais et désireux de revenir dans sa région, il quitta les Girondins après une saison de toute beauté. Titulaire indiscutable à l'OM, il se blessa gravement au genou en 1991 et ne connut plus jamais le niveau qu'il avait affiché lors de sa saison en marine et blanc.
Sa dernière saison au Paris SG lors de la saison 1991-1992 acta la fin de sa carrière puisqu'il ne disputa que 6 matches et perdit sa place au sein des Bleus de Platini.
Après sa carrière, il connut d'énormes soucis, entre la prison, un redressement fiscal et une greffe du coeur...
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