Découvrant le football dans les rues de N'Djaména, Nambatingue Toko fut repéré par un coopérant français, supporter du FC Grenoble. Les dirigeants isérois le firent venir en décembre 1973. Mais paralysé par le froid hivernal de l'Isère, il rejoignit l'US Albi (D3) où il termina deuxième meilleur buteur du groupe Sud. Lors d'une rencontre face à la réserve de l'OGC Nice, il brilla de mille feux et signa en 1976 sur la Côte d'Azur. Il y accomplit des prestations remarquées. Mais l'éviction de l'entraîneur Vlatko Markovic remit en question sa place de titulaire au sein de l'équipe azuréenne.
Alerté par cette situation, Didier Couécou vint aux nouvelles. Et durant l'été 1978, le Tchadien accepta le challenge proposé par Claude Bez, le nouveau président des Girondins de Bordeaux. Mais au bout de 3 mois, en octobre, il demanda à quitter le club, ne parvenant pas à s'adapter au système de jeu et aux méthodes de Luis Carniglia. Il n'attendit pas longtemps avant de trouver un nouveau point de chute, sous la forme d'un prêt : le RC Strasbourg.
Il participa modestement (17 matches - 1 but) à l'obtention du titre de champion de France sous les couleurs du Racing. A la fin de la saison 1978-1979, bien qu'encore sous contrat avec Bordeaux, il refusa de retourner en Gironde et atterrit à Valenciennes, à nouveau sous la forme d'un prêt. Mais ce fut surtout sous le maillot du PSG qu'il se mit en évidence (premier buteur européen du PSG), avant de connaître une dernière expérience au RC Paris.
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