Figure du football sud-girondin, Bernard Baudet intégra les rangs des Girondins en 1959. Sa première saison fut catastrophique sur le plan collectif puisque les hommes de Camille Libar à peine remontés en D1 chutèrent en D2 avec une défense très perméable (102 buts encaissés).
Après un passage par le club algérien du ROP Constantine en 1961, il s'affirma à son retour comme un des joueurs de confiance de l'entraîneur bordelais Salvador Artigas au point de devenir un des piliers d'une formation marine et blanc toujours placée, jamais vainqueur (3 fois vice-champions, 3 finales de Coupe de France), durant ces années 60.
Avec l'arrivée de Bakrim sur le banc, il donna une autre envergure à son registre technique, étant désormais capable de participer à la construction du jeu. En 1969, après une nouvelle désillusion en finale de la Coupe de France, il quitta Bordeaux pour rejoindre Boulogne-sur-Mer. Il termina son parcours par une expérience à Châteauroux avant de rejoindre le club amateur d'Orthez pour occuper le poste d'entraîneur-joueur.
Un temps reconverti comme gérant d'une société de transports express au Pays Basque, grand amateur de courses automobiles, devenu retraité, il prit part à des rallyes amateurs comme co-pilote. Mais sa passion pour la vitesse lui fut fatale... Responsable d'un accident meurtrier à Lacanau en 1991, il trouva lui-même la mort sur la route quelques années plus tard, dans l'Ain.
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