Né à Conakry, Pascal Feindouno apprivoisa ses premiers ballons sous la direction de son père, un ancien gardien de but professeur de psychologie à l'université. N'aimant pas l'école, au grand désespoir de son père, il signa sa première licence aux Hirondelles de Conakry ! Déjà au-dessus des autres par son talent, il se fit remarquer lors de tournois internationaux avec l'équipe nationale cadets. Il partit très jeune de Guinée où il fut repéré par Christian Fétis, ancien CTR d'Aquitaine. Il effectua un essai concluant au RC Lens mais refusa d'intégrer les rangs du club nordiste, rebuté par le climat.

Fétis se chargea alors de convaincre Patrick Battiston, directeur du centre de formation des Girondins, de le recruter. A l'aise sur le terrain, il éprouva plus de difficulté en dehors. La Guinée lui manquait... Mais il se rapprocha de Leonardo Lopez, gardien de but de sa promotion, qui facilita grandement son intégration. Au sein du club bordelais, le jeune Feindouno remporta le championnat de France des moins de 17 ans dès sa première saison.

Pris sous son aile par Elie Baup, il fréquenta le groupe professionnel. Son heure de gloire intervint quand il inscrit en mai 1999 le but décisif pour l'attribution du titre de champion de France, face au PSG.

En manque de temps de jeu en Gironde, il fut prêté en 2001 à Lorient où il fit la connaissance de Jean-Claude Darcheville. Auteur d'une belle saison en Bretagne (finale de la Coupe de la Ligue), il revint avec son alter ego en Gironde en 2002. Plus mûr, il devint un joueur confirmé même s'il resta irrégulier.

En 2004, lassé par les mauvais résultats bordelais, il demanda à quitter le club. Il refusa de s'entraîner entamant un bras de fer pour rejoindre son mentor, Elie Baup, alors entraîneur à l'AS Saint-Etienne. Les deux parties finirent par trouver un accord et le fantasque Guinéen poursuivit sa carrière dans le Forez.