Né le : | 3 février 1950 à Boulogne-Billancourt (Seine) |
|
Décédé le : |
10 avril 2022 à Saint-Malo (Ile-et-Vilaine) |
|
Nationalité : | Française | |
Profession : | Publicitaire | |
Président des Girondins de Bordeaux de juillet 2002 à janvier 2003 |
PASSE AVEC LES GIRONDINS
Coprésident de la 5ème agence de publicité française (Alice) débarqué par des actionnaires étrangers, ami de Nicolas de Tavernost, Dominique Imbault prit, le 1er juillet 2002, le relais de Jean-Louis Triaud, désireux de prendre du recul pour des raisons personnelles et de ne plus occuper de fonction exécutive.
Très mondain, très parisien, il avait le statut de président délégué dont la sa seule et unique tâche était de présider le club. Venu aux Girondins pour les rendre plus « sexy » et moins « prudes », il ambitionnait de faire de Bordeaux LE club référence en France. Mais il ne parvint jamais à trouver sa place à Bordeaux et dans le milieu du football. Sa nomination fut considérée comme une erreur de casting de la part de M6 et de son PDG Nicolas de Tavernost. Il avouait lui-même à son arrivée ne pas connaître le nom des vingt équipes de L1...
Qualifiant ses joueurs de « sénateurs » à l'issue d'une défaite contre Sochaux, il se les mit à dos. Ses rapports avec Elie Baup, qui avait été très déçu du retrait de Jean-Louis Triaud, n'étaient pas des plus cordiaux. Pas vraiment parti puisqu'il occupait le poste de président du conseil de surveillance depuis juin, le Médocain reprit du service en coulisses pour redresser la barre à la demande de M6. Le fameux « Le président ? Quel président ? » lâché par Christophe Dugarry montra clairement que la situation devenait intenable pour l'ancien publicitaire parisien.
M6 le licencia au tout début de janvier 2003. Il retourna vivre sur Paris où il continua sa carrière dans le consulting et la communication. Quant à Jean-Louis Triaud, il reprit son fauteuil de président. Il organisa ses affaires de viticulteur afin d'être davantage disponible pour les Girondins, qu'il présida jusqu'en 2017.