NOM :   PAPIN
Prénom :   Jean-Pierre
Né le :   5 novembre 1963 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais)
     
    Taille : 1,76 m Poids : 70 kg
           
         

Avant-centre

         

Ballon d'Or en 1991, Jean-Pierre Papin fut un des meilleurs attaquants français de tous les temps. Joueur très fort physiquement (vitesse de course, tonicité, vivacité, résistance), il possédait également un mental à toute épreuve. Très travailleur, il s'améliora énormément techniquement au cours des saisons. Sa frappe de balle sèche, sa capacité à tirer dans toutes les positions, son adresse firent de lui un artilleur d'exception. Très fort dans les appels de balle et les démarrages, il était usé physiquement dans les dernières années de sa carrière.

         
         
Au club de :  

Juillet 1996 à Juin 1998

     
En provenance de :
  FC Bayern Munich
     
Club suivant :   EA Guingamp
     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  72
    31
Matches :   Buts :
     
         

Originaire du Nord de la France, Jean-Pierre Papin découvrit le football à Jeumont avant de rejoindre à 15 ans Trith-Saint-Léger. Il fut repéré par Valenciennes avant d'intégrer l'INF Vichy durant 3 saisons. De retour à Valenciennes, il fit ses débuts en D2. Mais les difficultés financières le poussèrent à rejoindre en 1985 le FC Bruges. Ses nombreux buts dans le championnat belge attirèrent les recruteurs français. Marseille prit de vitesse Monaco et recruta le nouvel international en juin 1986.

 

Le début d'une belle histoire... Avant-centre spectaculaire et très efficace, Jean-Pierre Papin connut ses meilleures années de footballeur à l'Olympique de Marseille (Ballon d'or 1991), avant de rejoindre le Milan AC puis le Bayern Munich. En perte de vitesse dans le club allemand, il décida de retourner en France, dans le club qu'il venait de battre en finale de la Coupe UEFA 1996, les Girondins de Bordeaux.

 

Sa première saison sous le maillot bordelais fut très satisfaisante. Rolland Courbis le plaça dans les meilleures dispositions pour qu'il retrouve ses automatismes de buteur. Avec 16 buts inscrits en 32 matches, JPP participa activement à la bonne saison bordelaise, sanctionnée par une 4ème place en championnat et une finale de la Coupe de la Ligue, perdue contre Strasbourg.

 

Lors de la saison 1997-1998, Guy Stéphan fit de Papin son capitaine. Mais celui-ci connut une année délicate, usé physiquement et mentalement. Elie Baup, intronisé en décembre 1997, le mit sur le banc de touche pour permettre l'éclosion de Sylvain Wiltord. Avec 14 buts en 32 matches toutes compétitions confondues, l'ancien Marseillais quitta la Gironde avec une dernière papinade lors de la finale de la Coupe de la Ligue , contre le PSG, et un magnifique coup-franc en fin de prolongation.

 

Barré à Bordeaux, il amorça un ultime virage en signant à Guingamp (D2), avant de claquer la porte et de résilier son contrat en octobre 1998.

 

Réel amoureux du ballon rond, il continua à jouer en amateurs, à la JS Saint-Pierroise (1999-2001), puis à l'US Lège-Cap-Ferret (2001-2004), soit jusqu'à près de 41 ans ! Il se lança alors dans une modeste carrière d'entraîneur (Strasbourg, Lens, Châteauroux, Chartres), n'ayant pas trouvé le challenge rêvé.

 
 
International France A
54 sélections
 
         

 

Papin et les Girondins...

 

A leur arrivée aux Girondins, les propriétaires américains nommèrent Jean-Pierre Papin comme ambassadeur du club bordelais. Ballon d'or 1991, il accompagna l'équipe féminine aux Etats-Unis pour une tournée. Une décision qui interloqua...

 

L'histoire de JPP avec les Girondins fut marqué par des débuts houleux. Au coeur de la rivalité entre Bordeaux et Marseille, à la fin des années 80, l'attaquant incarnait le club phocéen. Capitaine, il en était la figure de proue. Et à ce titre, ses déplacements en Gironde étaient toujours marqués par un accueil assez féroce de la part des supporters bordelais.

"Les Girondins, c'est l'ennemi. Jamais je ne jouerai à Bordeaux", n'hésitait-il pas à déclarer à cette époque.

 

Alors quand JPP signa pour Bordeaux en 1996, les supporters reçurent cette annonce avec circonspection. Mais, petit à petit, but après but, la glace fondit, sans qu'il devint une idole du peuple bordelais. Quant au buteur, il se plut énormément dans la région et s'installa après sa carrière sur le Bassin d'Arcachon.