Originaire du Nord de la France, Jean-Pierre Papin découvrit le football à Jeumont avant de rejoindre à 15 ans Trith-Saint-Léger. Il fut repéré par Valenciennes avant d'intégrer l'INF Vichy durant 3 saisons. De retour à Valenciennes, il fit ses débuts en D2. Mais les difficultés financières le poussèrent à rejoindre en 1985 le FC Bruges. Ses nombreux buts dans le championnat belge attirèrent les recruteurs français. Marseille prit de vitesse Monaco et recruta le nouvel international en juin 1986.
Le début d'une belle histoire... Avant-centre spectaculaire et très efficace, Jean-Pierre Papin connut ses meilleures années de footballeur à l'Olympique de Marseille (Ballon d'or 1991), avant de rejoindre le Milan AC puis le Bayern Munich. En perte de vitesse dans le club allemand, il décida de retourner en France, dans le club qu'il venait de battre en finale de la Coupe UEFA 1996, les Girondins de Bordeaux.
Sa première saison sous le maillot bordelais fut très satisfaisante. Rolland Courbis le plaça dans les meilleures dispositions pour qu'il retrouve ses automatismes de buteur. Avec 16 buts inscrits en 32 matches, JPP participa activement à la bonne saison bordelaise, sanctionnée par une 4ème place en championnat et une finale de la Coupe de la Ligue, perdue contre Strasbourg.
Lors de la saison 1997-1998, Guy Stéphan fit de Papin son capitaine. Mais celui-ci connut une année délicate, usé physiquement et mentalement. Elie Baup, intronisé en décembre 1997, le mit sur le banc de touche pour permettre l'éclosion de Sylvain Wiltord. Avec 14 buts en 32 matches toutes compétitions confondues, l'ancien Marseillais quitta la Gironde avec une dernière papinade lors de la finale de la Coupe de la Ligue , contre le PSG, et un magnifique coup-franc en fin de prolongation.
Barré à Bordeaux, il amorça un ultime virage en signant à Guingamp (D2), avant de claquer la porte et de résilier son contrat en octobre 1998.
Réel amoureux du ballon rond, il continua à jouer en amateurs, à la JS Saint-Pierroise (1999-2001), puis à l'US Lège-Cap-Ferret (2001-2004), soit jusqu'à près de 41 ans ! Il se lança alors dans une modeste carrière d'entraîneur (Strasbourg, Lens, Châteauroux, Chartres), n'ayant pas trouvé le challenge rêvé.