Né le : | 1er janvier 1948 | |
à : | Mascara (Algérie) | |
Nationalité : | Française | |
Profession : | Homme d'affaires |
FONCTION AUX GIRONDINS
Président des Girondins de Bordeaux de novembre 1990 à février 1991 d'août 1991 à mai 1996 |
SON HISTOIRE AVEC LES GIRONDINS
Né en Algérie dans une famille de Pieds-Noirs, Alain Afflelou s'installa à Bordeaux après l'indépendance en 1962. Après des études d'opticien, il ouvrit son premier magasin au Bouscat en 1972.
En 1978, il créa sa chaîne de magasins d'optique et devint un acteur reconnu dans ce milieu. N'hésitant pas à se mettre en scène dans ses propres publicités télévisées, il devint un homme d'affaires médiatique.
Passionné de football, il signa son premier contrat de sponsoring avec l'AS Monaco en 1986. Devant le marasme bordelais et la chute de la maison Bez, il se porta acquéreur des Girondins de Bordeaux en novembre 1990, poussé par le maire de Bordeaux, Jacques Chaban-Delmas. Une terrible déconvenue en coupe d'Europe contre l'AS Roma (5-0) fut le premier match auquel le nouveau repreneur assista. Mais les turpitudes bordelaises le découragèrent et en février 1991, il quitta les Girondins, laissant le seul Jean-Didier Lange monter le plan de reprise du club.
En août 1991, il recontacta Lange, alors président, qui accepta son retour. Dès lors, il s'attacha à reconstruire le club, bien aidé par le bordelais Lange. Sa première véritable décision de président fut de nommer le sulfureux Rolland Courbis à la tête de l'équipe première en juin 1992, malgré les fortes réticences de son co-président.
Durant sa présidence, il demeura invariablement au centre des turbulences bordelaises. Manque d'âme, méfiance à tous les étages, valse des entraîneurs, les Girondins se déprécièrent sous son règne. Souvent absent de Bordeaux, il entretint des relations parfois houleuses avec ses joueurs. Sa gestion des cas Lizarazu, Dugarry et Zidane au printemps 1996 entacha la belle épopée européenne des Girondins. En froid avec Lange qui démissionna, il rendit son tablier le 27 mai 1996, ne supportant plus la pression médiatique.
Il fut remplacé par Jean-Louis Triaud, ami de longue date d'un Jean-Didier Lange qui ne quitta finalement pas le club. Il ne se tint jamais très éloigné des affaires du sport, prenant la présidence de Créteil, puis visant le club de Strasbourg avant de reprendre les destinées de l'Aviron Bayonnais.
PALMARES
Champion de France D2 1992 |
Finaliste de la Coupe de l'UEFA 1996 |
Vainqueur de la Coupe Intertoto 1995 |