NOM :   BESSONNART
Prénom :   Santiago
Né le :   3 mai 1933 à Montevideo (Uruguay)
     
    Taille : 1,75 m
Poids : 85 kg
           
         

Attaquant

Milieu offensif

 

         
Même s'il n'avait pas pu faire l'étalage de tout son talent durant son court séjour bordelais, Santiago Bessonnart laissa entrevoir une classe exceptionnelle, une grande habileté technique. Outre son individualisme et sa tendance à trop porter le ballon, son principal défaut résidait dans sa propension à prendre du poids.
         
 
International Uruguay A
 
 
         
         
Au club de :   Juillet 1955 à Juin 1956
     
En provenance de :
  AS Troyes
     
Club suivant :   AS Béziers
     
     
BILAN STATISTIQUE
         
  24
    11
Matches :   Buts :
     
         

Contacté par un impresario alors qu'il évoluait au Cerro de Montevideo, Santiago Bessonnart traversa l'Atlantique en bateau pour rejoindre l'AS Troyes à l'âge de 20 ans.

 

Il quitta ensuite l'Aube durant l'été 1955 pour rejoindre les Girondins, après un essai d'une semaine. L'Urugayen ne resta qu'une seule saison à Bordeaux, une saison honorable sur le plan comptable mais qui ne permit pas au club bordelais de se maintenir en D1.

 

Alors, il quitta la Gironde pour rejoindre l'AS Béziers. En échange, le jeune international Espoir Jean-Marie Couronne endossa le maillot marine et blanc.

 

La suite de sa carrière fut tumultueuse puisqu'il écuma pas moins de 8 changements de club, en D1 ou en D2 : Alès, Metz, Lille, Nîmes, Montpellier, Metz, Besançon, Béziers. Il termina son passage en France par une expérience de joueur puis d'entraîneur à Digne.

 

 

Une concurrence farouche

 

En signant aux Girondins durant l'été 1955, Santiago Bessonnart se rendit rapidement compte que la concurrence serait féroce pour décrocher une place dans l'attaque bordelaise.

 

En effet, pour les 5 postes offensifs, André Gérard devait effectuer son choix parmi : Nowotarski, Doye, Skander, Wozniesko, Driss, Kargu et Bessonnart.

 

Même si on dit habituellement qu'abondance de biens ne nuit pas, cette saison-là, malgré cette escouade offensive, les Bordelais descendirent en D2.