Après des débuts de footballeur à Sainte-Marguerite puis à l'US Rouet où il fut repére par Mario Zatelli, François Bracci, fils d'un douanier corse émigré en Alsace, commença sa carrière professionnelle au sein de l'Olympique de Marseille, en décembre 1971.
Il s'y affirma comme un joueur de premier plan, gagna un titre de champion de France (1972) et une Coupe de France (1976). Repéré par Stefan Kovacs, sélectionneur des Bleus, Tchoua fut le recordman des sélections sous le règne du Roumain.
Après 11 ans passés à l'OM, il partit, en 1979, tenter une nouvelle aventure à Strasbourg. Mais après une seule saison (poussive) en Alsace, notamment à cause de relations compliquées avec l'entraîneur alsacien Gilbert Gress, François Bracci arriva sur la pointe des pieds en Gironde. Sous la houlette de Jacquet, il retrouva sa joie de jouer, accomplit trois saisons pleines aux Girondins et revint en équipe de France.
Mais en juin 1983, arrivé en fin de contrat, triste de ne se voir proposer qu'une prolongation d'un an, il décida de retourner à Marseille, attiré par la perspective d'encadrer les Minots dans l'objectif de replacer l'OM en D1. Il tenta ensuite une brève expérience d'entraîneur-joueur à Rouen avant de rebondir à Béziers.
En février 1987, il revint en Gironde, suite aux problèmes financiers rencontrés par son nouveau club, l'AS Béziers. Bénéficiant d'une dérogation, il joua avec la réserve bordelaise avant de raccrocher les crampons en juin 1987. Parallèlement à cette fin de carrière de joueur, il fit ses classes d'entraîneur au centre de formation bordelais aux côtés de Ante Mladinic et de Philippe Goubet.
Il y demeura 4 ans, prenant en charge notamment l'équipe réserve en D3, jusqu'à ce que la réorganisation du club en 1991 par Jean-Didier Lange lui fut fatale. Il entama alors une longue carrière d'entraîneur sous d'autres cieux...
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