Natif de La Seyne-sur-Mer, Frédéric Meyrieu débuta au Revest-les-Eaux, près de Toulon. Très doué, il fut rapidement repéré par le Racing FC, le club toulonnais créé par Maurice Revello, le père du Festival Espoirs de Toulon. Son pied gauche continua à faire des ravages dans les défenses adverses au point de taper dans l'oeil de Gérard Gili, responsable alors du centre de formation de l'Olympique de Marseille.
A l'OM, il connut tout : le centre de formation, les pros, les années noires puis les glorieuses avec les minots en 1985, le doublé sous l'ère Tapie en 1989. Néanmoins il n'eut que très peu d'occasions de porter le maillot marseillais en professionnel.
Il partit au Havre chercher du temps de jeu, sous forme de prêt. A son retour sur la Canebière, il ne joua pas davantage même s'il disputa la finale de la Coupe de France, contre Monaco. Conscient que l'ambitieux recrutement de Tapie ne lui offrirait que peu d'occasion de jouer, il demanda à être prêté. Les Girondins de Bordeaux se portèrent candidats pour l'accueillir.
Mais lors de cette saison 1989-1990, il ne joua que très peu, barré qu'il était par Jesper Olsen ou Jean-Marc Ferreri. Il faut dire également que le style de management de Raymond Goethals, qui s'appuyait sur un groupe restreint, ne l'aida pas beaucoup à percer.
Il quitta la Gironde en direction de Toulon où il donna une autre dimension à sa carrière sous les couleurs, ensuite, de Lens, du FC Sion et de Metz.
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