Footballeur d'origine polonaise, André Tota tapa ses premiers ballons dans son village de Bouligny, dans la Meuse. Il signa ensuite à Blénod où il occupait parallèlement à sa carrière sportive un poste d'employé de bureau dans la fonderie de Pont-à-Mousson. Mais son ambition de vivre de sa passion n'était pas abandonnée. Il sauta sur l'occasion quand le FC Metz lui proposa un contrat en 1971. Il resta 4 ans en Lorraine avant de rejoindre Troyes où il demeura 3 ans. Sa dernière saison fut gâchée par une grave blessure (rupture du droit antérieur) en janvier 1978, une absence qui pesa lourd dans la relégation du club aubois.
Alors, en juin 1978, repéré par Didier Couécou, il donna une nouvelle orientation à sa carrière en s'engageant avec les Girondins de Bordeaux. Il entrait alors parfaitement dans la politique des dirigeants bordelais de faire venir des "laissés pour compte", des joueurs animés d'un esprit de revanche comme Vergnes, Delachet, Toko, Redon ou Van Straelen.
Surnommé « le grand blond », il ne resta qu'une seule saison en Gironde. Son bilan y fut honorable : 29 matches et 7 buts marqués. Il laissa le souvenir d'un joueur prépondérant dans le dispositif de Carniglia, accomplissant des prestations souvent abouties. Mais il quitta Bordeaux en 1979 pour rejoindre le Toulouse FC, pensionnaire de D2, subissant la politique de recrutement de "stars" enclenchée par Claude Bez.
Il termina sa carrière de joueur professionnel à l'AS Strasbourg en 1980.
|