Fils d'un harki, Omar Sahnoun fut formé à l'AS Beauvais, villle où sa famille s'était installée après l'indépendance de l'Algérie. En 1972, il illumina de tout son talent la finale de la Coupe de France cadets qu'il remporta avec la sélection picarde sur la pelouse du Parc des Princes. A 17 ans et demi, il devenait le libéro d'une équipe seniors de Beauvais qui remportait le championnat de DH et la Coupe de l'Oise. Le FC Nantes le recruta et l'intégra à son centre de formation. Il s'imposa au sein des Canaris et se construisit un joli palmarès avec deux titres de champion de France (1973, 1977) et une Coupe de France (1979). Il fut également sélectionné en équipe de France à partir de 1977.
Un malaise cardiaque l'empêcha de participer au Mundial 78. Il mit sa carrière entre parenthèse, durant les 5 mois de sa convalescence. De retour sur les terrains en 1978-1979 malgré les réticences des médecins, il décida de relancer sa carrière aux Girondins de Bordeaux.
Venu pour jouer libéro, il fut replacé au milieu de terrain par Luis Carniglia au bout de quelques journées. Mais devant des résultats catastrophiques malgré un recrutement très ambitieux, Claude Bez limogea le technicien argentin et le remplaça par Raymond Goethals. Le Sorcier Belge aligna Sahnoun en défense centrale, aux côtés de Gernot Rohr. L'équipe retrouva des couleurs et finit 6ème du championnat.
Mais tout s'arrêta le 21 avril 1980... « Je ne veux que jouer au football, je ne veux rien d'autre » avait-il déclaré... Il laissait une femme enceinte qui donna naissance 5 mois plus tard à Nicolas Sahnoun, futur joueur professionnel des Girondins de Bordeaux.
|