Issu des rangs des Francs Camarades, patronage bordelais, Christian Montes n'attendit que 3 mois avant de débuter avec les professionnels. Encore junior, il commença avec les Girondins de Bordeaux à l'âge de 19 ans alors que le club était en Deuxième division. Salvador Artigas le titularisa deux fois dans les cages bordelaises. Barré par Ranouil, il dut attendre la saison 1962-1963 puis la saison 1964-1965 pour découvrir la Première Division.
Après un prêt réussi de deux ans à l'AS Cherbourg pour s'aguerrir, il revint en Gironde en qualité de titulaire en juillet 1966. Il ne quitta plus les buts des Girondins jusqu'à la fin de la saison 1969-1970, termina vice-champion en 1969 et perdit deux finales de Coupe de France en 1968 et 1969, au cours desquelles il fut particulièrement malmené ! Au début des années 70, son statut de titulaire fut remis en question avec l'émergence de Pierre Rigoni.
Voulant à tout prix jouer, il quitta Bordeaux pour rejoindre le RC Strasbourg. Il partit ensuite en direction de Monaco avant de venir accomplir une dernière saison aux Girondins, en 1975-1976. Mais il ne joua que 4 rencontres, restant dans l'ombre de Philippe Bergeroo.
Dans l'esprit des dirigeants bordelais, il était destiné à entraîner l'équipe réserve du club, une fois sa carrière de joueur terminée... Parallèlement à sa carrière de joueur, il dirigeait une école de gardiens de but, conviant tous les mercredis de jeunes portiers issus de clubs régionaux.
Mais Christian Montes fut promu plus rapidement que prévu au poste d'entraîneur de l'équipe professionnelle. En décembre 1976, il remplaça André Menaut remercié après un début de saison catastrophique. Il resta aux manettes jusqu'en mai 1978, sans obtenir des résultats probants. Il faut dire qu'il fut confronté à une accumulation de blessures. Il laissa alors son poste à Luis Carniglia, entraîneur de réputation mondiale, recruté à grands frais par l'ambitieux président des Girondins, Claude Bez. L'ancien gardien des Girondins avait fait son temps sur le banc bordelais, le club abandonnant une politique de recrutement régional et de formation, au profit d'une politique de recrutement d'internationaux.
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